Ginette

Publié le par Edouard de Chamboisson

Ginette

 

 

 

 

En l’embrassant sur les lèvres, je me dis que c’est bon d’aimer. Ses lèvres ont le goût de miel et de framboise. Ses bras m’enserrent la taille sans pouvoir en faire tout à fait le tour. Mes mains sur ses épaules palpent en se frottant sur le tissu de sa petite veste d’un tailleur clair, comme le ciel souriant, dardé de rayons de soleil. Elle se serre avec force contre ma poitrine et ses baisers sont appuyés, longs, profonds. Sa langue s’enroule autour de la mienne et me fouille de temps en temps un palais ivre de plaisirs.

Cela fait bien cinq minutes que nous passons de papouille en papouille. De baisers brûlants aux caresses de plus en plus précises.

Mes mains naviguent entre ses épaules et le bas de son dos en faisant quelques excursions sur ses hanches. Elle n’est pas en reste puisqu’elle promène les siennes entre mon dos et mes fesses.

Il est temps je crois de rentrer dans la maison, le porche devient trop chaud et les promesses de nos baisers et de nos caresses sont trop proches d’une réalité dont les voisins n’ont guère besoin pour passer leur soirée devant la télévision.

Cela fait cinq mois que j’ai une relation suivie avec Ginette. Cela fait aussi cinq jours que je ne l’ai pas vu. C’est pourquoi, pratiquement en pleine lune de miel tellement est forte notre attirance l’un pour l’autre, nous sommes heureux d’être ensemble pour cette fin de semaine. J’ouvre la porte en faisant un exercice difficile car elle ne me lâche pas pendant l’opération. C’est donc en tâtonnant que j’introduis la clé dans la serrure. Ceci fait, je pousse sur la poignée pour nous faire un passage et nous avançons en canard, jambes contre jambes. A peine passé la porte, Ginette la repousse avec un pied et me plaque contre le mur du couloir d’entrée. Elle est collée à moi comme un escargot à sa feuille de salade.

Ses lèvres ont une activité effrénée, ses mains sont partis en exploration du coté de mon entre jambes et mon pénis en semble tout heureux et le prouve en se dressant fièrement. Je suis encore en costume et mes vêtements ne sont pas adaptés pour cet exercice sans péril.

Ma chemise commence à déborder de ma ceinture, mon col est largement ouvert, les manches de ma veste sont remontées jusqu’à mi-bras et m’empêche d’avoir les mouvements que je souhaiterais. D’un seul coup, mon pantalon tombe au sol, m’enserrant les genoux.

Ginette a défait ma ceinture fébrilement en me marquant certainement le ventre d’une estafilade en forçant sur la boucle. Le caleçon suit le même chemin en un rien de temps et une main vient explorer mon bas ventre et tâte mon sexe comme pour le soupeser. Oh oh, joli, en pleine forme. C’est pour qui ce petit monstre, dis, c’est pour qui ? Ginette est très bavarde dans ses moments de grandes tentions. Elle se laisse aller à des commentaires dont le sens ne laisse aucune place à l’incompréhension. Je sais combien ses paroles la motivent.

J’aime ça et j’en profite au maximum. Elle me masse légèrement, délicatement, sa main glisse sur ma tige avec une douceur surprenante vu son état d’énervement. Elle a gardé ses talons aiguilles c’est pourquoi elle est pratiquement à ma hauteur avec son visage. A chaque baiser, elle presse mon sexe dans une main dont les doigts ont une force peu commune. J’ai la glotte parfois un peu sèche et la salive me manque déjà. J’ai du mal à prendre ma respiration et la chaleur me gagne le cerveau à chacune de ses pressions sur mon phallus. Je ne suis pas très à l’aise avec mon pantalon sur les talons. Elle me coince toujours contre le mur et ne montre aucune intention de me rendre ma liberté.

Je suis tout de même un peu perturbé par cette culotte qui entrave mes mouvements et mon attention est distraite. Ginette doit le ressentir car chaque fois que mon esprit s’évade, sa pression sur ma verge se fait plus appuyée. Le feu me gagne doucement, mes gestes sont suspendus, ralentis par un engourdissement qui n’a rien à voir avec la fatigue. Cinq jours d’abstinence ont rechargé mes batteries.

J’aime tellement cette femme que  ses moindres attouchements mettent le feu au lac. Alors pensez donc avec cette séance, je suis dans un état de jouissance très avancée.

Le temps n’est plus à l’ordre du jour, il file, il passe sans marquer mon horloge interne. Ginette abandonne mes lèvres, elle se baisse doucement jusqu’à s’agenouiller. Elle abandonne mon sexe pour repousser encore mon pantalon et mon caleçon vers mes chaussures. J’ai senti ses cheveux contre ma verge, un frôlement léger et soyeux. J’aperçois son dos, elle a toujours sa veste de tailleur. Elle prend maintenant mon sexe à deux mains et passe l’une d’elles sur ma pointe pour certainement en enlever les gouttes de sperme qui s’y trouvent. Puis doucement, elle m’introduit dans sa bouche. Des lèvres chaudes me parcourent. Elle ne suce pas, juste une fellation passive comme pour faire durer et se faire désirer.

Je m’agite un peu pour appeler à plus de dynamisme mais elle continue simplement sa progression sans précipitation. Elle m’avale doucement sans heurt. Je pénètre sa bouche au rythme qu’elle m’impose et je la laisse faire parce que c’est délicieux. Sentir cette chaleur m’envahir doucement est très supportable. C’est en quelque sorte le repos du guerrier, un guerrier du travail de retour de sa campagne. Je ne sens pas mes jambes ni mon dos pourtant toujours collé a un mur qui reste aussi dur qu’à mon arrivée dans la maison.

Mes muscles sont juste un peu plus dur ce qui me tend vers l’avant.

Elle remonte ma chemise en l’enroulant sur elle même ce qui fait un petit boudin de tissus au dessus de sa tête que je n’aperçois pratiquement plus. Elle n’a pas cessé de m’engloutir, mon sexe que je pense entièrement absorbé me démange. Ma verge est ingérée dans cette bouche que j’imagine légèrement entrouverte. Ses lèvres à peine lippues l‘emprisonne d’un coussin de douceur humide. De temps en temps, une petite pression vient agrémenter un plaisir déjà grand.  Ses mains ne restent pas inactives, elles imposent un petit va et vient à mon sexe. Je me dis alors que Ginette est tout ce que j’ai recherché chez une femme, gentille, cultivée, douce, agréable à vivre  et ce qui ne gâte rien, entreprenante et inventive. Le rêve en somme de tout homme civilisé.

Je me demande si Ginette en ayant entrepris de me violer de la sorte en éprouve un réel plaisir ou si ses actes sont dictés par l’envie de me faire simplement plaisir afin de mieux  m’attacher à elle. Un jour, je lui poserai la question. Pour l’instant, je n’ai pas trop envie de réfléchir à cela, la maligne a entrepris une fellation en règle en m’agitant cette fois-ci dans une bouche qui m’aspire comme le ferait certainement un aspirateur de luxe. Elle m’avale, me suce, me pompe la verge comme pour en extraire toute la sève. Dans le même temps, ses lèvres font un va et vient ininterrompu du bout à la naissance de mon sexe. Cela dure un long moment, jusqu’à ce que je sente monter un plaisir que je veux réprimer. Ginette comprend cela, elle cesse sa fellation pour me dire d’aller jusqu’au bout de mon plaisir. Sans attendre de réponse, elle reprend là où elle s’était arrêtée c’est à dire qu’elle m’aspire à nouveau comme une damnée à m’en faire monter le rouge au front. Mon rythme cardiaque doit avoir dépassé son cota et ma respiration a du mal à reprendre normalement. Le plaisir monte en moi à garde vitesse sans toutefois être tout à fait à son paroxysme. Ginette suit cela avec attention car elle retire ma verge de sa bouche, non sans avoir en forme de victoire aspiré une fois encore une tige dure comme une barre. C’est avec la main qu’elle m’achève, elle me branle comme une dératée, sans trop serrer mon sexe mais en le maintenant tout de même à l’horizontal. Elle s’est mise légèrement sur le coté et de sa main droite, me secoue, m’agite dans un mouvement rapide. J’en ai mal dans tout le corps, mes muscles sont tendus à craquer, je me contracte, me concentre sur ce sexe prêt à lâcher une semence perdue à tout jamais pour la reproduction.

J’observe Ginette, elle a poser son regard sur moi et son sourire satisfait me laisse songeur. C’est une marée violente qui s’éjecte de mon phallus, elle sort par saccades. A chaque contraction des muscles génitaux, les gouttes s’envolent pour être recueillies par le mouchoir se trouvant dans l’autre main de Ginette qui n’a cessé de me masturber. Elle fait encore quelques pressions comme pour ne pas perdre une seule miette de mon sperme. Elle éponge pratiquement les surplus du liquide devenu à nouveau transparent.

Ma verge perd de sa rigidité et après un dernier don de liquide résiduel, la belle Ginette retire sa main et se dirige vers le salon, me laissant tomber comme une vieille chaussette dans cette entrée. J’ai l’air malin le pantalon sur les chaussures, ma chemise boudinée et certainement rouge comme un coq en colère. Je me rhabille en vitesse pour la rejoindre et surtout pour passer dans la salle de bain. J’ai faim et une odeur dont la saveur hante le rez-de-chaussée n’y est probablement pas pour rien. En regardant dans la cuisine, j’aperçois Ginette installée devant le plan de travail une poêle à la main et sur la grille de cuisinière, une casserole déjà chaude d’où justement sortent ses bonnes odeurs senti un peu plus tôt.

Je file discrètement au premier étage où se trouve la salle de bain, tout de suite après la chambre. Je me toilette et puis je me change. Je revêts un maillot et un short. Je me sens mieux dans mes chaussons en retrouvant Ginette décidément rapide ce soir puisque la table est mise. Déjà elle verse dans les assiettes le cassoulet qu’elle réchauffait il y a un instant. Ça sent bon le magret et les sucres lents. La bouteille d’eau trône au centre de la table et le lustre diffuse une petite lumière tamisée. L’ambiance est au romantisme ce soir. Je me sens bien. Ginette est jolie comme un cœur que l’on souhaite séduire. Son chemisier est entrouvert et laisse apparaître un sein a peine éclairé par les rayons de lumière avares de ses bienfaits. Cela donne des envies de tendresses et je me sens tendre après cette gentille entrée en matière qu’elle m’a octroyée dans l’entrée de la maison. Après un repas frugal puisque le plat unique est suivi d’une petite barquette d’une crème au caramel. Encore du sucre, un reconstituant rapide, de quoi envisager une activité mouvementée pour la soirée à peine entamée.

Ginette disparaît discrètement, elle grimpe à toute allure à l’étage et j’entends la douche se mettre en action. J’en profite pour desservir la table et faire la petite vaisselle, vestiges de notre repas. Cici fait, j’ouvre mon courrier pour y découvrir les dernières nouvelles du percepteur. Rien d’important pendant mon absence, c’est toujours un peu de calme et de tranquillité gagné. Je me suis vidé l’esprit en m’écartant des délices de la fornication. Le courrier terminé, je traîne dans les pièces du rez-de-chaussée alors que la douche coule toujours.

J’imagine aisément le corps de Ginette. Il est enduit de mousse par un savon savamment étalé et appliqué avec énergie sur les formes parfaites de ma muse. Les gouttelettes doivent glisser allègrement, détournées d’un trajet longiligne par les aspérités des seins et d’un fessier galbé par la magie génétique. La tempête s’est à nouveau  emparée de mes artères et progresse rapidement vers mon sexe. Mon esprit n’est plus libre de vagabonder vers d’autres attractions que ce corps éblouissant qu’il me tarde de retrouver pour partager avec lui des instants d’intimités à ne partager égoïstement qu’a deux. Je monte les marches quatre à quatre espérant apercevoir ce corps qui décidément occupe déjà une grande place dans mon cœur et dans ma vie. J’ai envie que cette soirée ne s’achève jamais. Il semble que mes envies sont plus grandes que mes capacités. Enfin je crois. La suite m’en dira plus sur ce sujet.  Je surveille la porte de la salle de bain ne voulant pas perturber Ginette dans sa préparation pour le marathon à venir. Cet intermède calme un peu mes ardeurs. Je me suis assis sur le bord du lit. J’attends sagement la vision que me réserve Ginette lorsqu’elle se décidera enfin à se montrer. Je ne suis pas déçu, elle est magnifique. Je m’attendais à voir un corps nu comme un ver. Elle apparaît lorsque la porte s’entrouvre telle une gravure. De celles que l’on regarde dans une revue féministe, en rougissant, assis dans un train face à des voyageurs sommeillant. Les seins enfermés mais à peine dans un soutient gorge soyeux et transparent. Elle affiche sa pudeur par un cache sexe du même tissu enfin, une petite bande de tissu maintenu par un cordon à sa taille, formant un V soulignant un nombril ainsi qu’un ventre pratiquement inexistant. Sa peau est brillante, la lumière tamisée de la petite lampe de chevet allumée quelques instants au paravent fait ressortir un petit halot dont la couleur ressemble à un bronzage uniforme. Des petits éclats lumineux marquent par endroits une chair dont mon regard fasciné n’arrive pas à se détacher. Il me semble apercevoir un ciel étoilé. Serait-ce là mon paradis ? Elle se retourne en pivotant comme le ferait un mannequin lors d’un défilé de mode, sur la pointe des pieds,  me faisant ainsi achever ma vision d’un string s’introduisant entre deux fesses parfaites en soulignant les formes des deux masses de chair.

L’ensemble est bouleversant de provocation. La nuit va être longue et combien enivrante. Je crois l’avoir déjà dit, les fesses sont mon pécher mignon. La mâtine le sait bien évidemment. C’est donc avec l’intention de me pousser dans ce que je puis avoir de désirs pour cette intimité qu’elle me montre cette partie de son individu. Cependant, tout en lui caressant ses charmes, je me dirige vers la salle de bain sans faire de commentaire. Mais est-ce bien nécessaire ?  En me retournant pour fermer la porte de communication, je jette un œil sur ma compagne et j’y découvre un petit sourire satisfait. Elle sait combien va être ma hâte de revenir auprès d’elle. Je sais moi aussi ce que mon désir ne manquera pas de me faire commettre sur la partie de ce corps que ma jolie perverse met ainsi en avant en l’habillant aussi légèrement et aussi joliment. Je sais que ce que femme veut….. Lorsque je ressors de la salle de bain, ma surprise doit se lire sur mon visage car Ginette part d’un rire léger et agréable en souhait. Pendant ma courte absence, elle s’est changée. Elle porte maintenant un ensemble léger, serré au corps de couleur noire.

Une nuisette suspendue au dessus de ses longues cuisses cachant un voile de tissus de même teinte lui servant de soutient gorge. Elle est debout devant le lit et semble attendre, provocante que mon regard s’arrête de vagabonder sur ses formes aguichantes. Elle retire doucement la nuisette pour me laisser voir une gaine du même tissu lui moulant le buste et la taille. Les formes ainsi obtenues lui font un corps plus proche de la sculpture d’un maître que de l’image idéale de la femme aussi parfaite soit-elle.

Les bas noirs, eux aussi, viennent compléter cette perfection alors que mon cœur emballé par la vision n’arrive pas à trouver un rythme raisonnable.

Les rubans élastiques tendent ces fins nylons, faisant de ses jambes deux fusains dont les galbes deviennent accessoires. Entre les jarretelles, une petit cache sexe lui servant d’alibi remplace avantageusement une petite culotte de soie noire. Ce tableau, me donne une envie folle de la saisir et de lui arracher cet ensemble destiné à créer la folie chez l’homme raisonnable. Virevoltent, elle me montre ainsi un arrière valant sans contexte son avant.

Tombant en légère et très courte queue de pie, sa gaine vient se poser sur un fessier rebondi dont les proportions et la couleur me font sortir les yeux de la tête. Je n’en peux plus. Ma lubricité doit se voir autant que le nez au milieu de ma figure car ma compagne d’un regard interrogateur accentué par une inclinaison de tête moqueuse semble me demander ce qui ne va pas. L’excitation est quelque chose de magnifique lorsqu’elle est provoquée volontairement.

Le corps devient alors l’esclave de la pensée car il n’y a pas de mur à franchir. Tout est dans la complicité et la provocation. Chacun peut jouer sur les fibres passionnelles et doucement amener l’autre à la rupture de la raison sans pour autant qu’il y ait un danger pour son partenaire. Enfant, l’on jouait au chat et la souris pour le plaisir de se toucher une seconde en laissant glisser sa main dans les endroits les plus intimes et tout cela avec un semblant d’innocence que chacun savait feint. Aujourd’hui le jeu est plus subtil mais tout aussi passionnant. Les gestes sont ceux d’enfants dans des corps de femmes et d’hommes. L’esprit a comprit combien l’élan du cœur remplace celui de la découverte. Chacun s’escrime donc à séduire l’autre en déclenchant de plus ou moins fortes pulsions chez son partenaire pour le rendre désireux et dépendant de l’autre pour des moments de passions pures. Les petits yeux malicieux de Ginette me guettent telle une vipère sur le qui vive. Elle est prête à bondir me semble-t-il alors qu’en fait, elle sent bien que c’est moi qui le suis.

Elle est rouge de satisfaction, son manège m’a réellement amené au point où l’attente devient insupportable. Toutefois, elle est tellement belle et désirable que cette impatience qui m’a gagnée est relativisée par le plaisir que j’éprouve à admirer sa plastique. Son numéro est parfait, je l’apprécie. Elle m’a amené là où il fallait, dans un nuage sans brouillard. Juste elle et moi dans une envie de partager un peu de folie et beaucoup de passion.

Doucement, je la pousse sur le lit. Elle rit, une sorte de ronronnement félin et gracieux, pendant que mes mains se promènent sur son corps ainsi vêtu. Le tissu est un peu rugueux ou plutôt rigide. Ce sont les coutures je pense. Je passe ma main entre ses jambes. C’est accueillant et chaud, presque humide.

Je ne cesse de la regarder car sa chair rosée ressort des limites de son ensemble, cela me donne une envie folle de la mordre là où il me semble que cette  peau soyeuse et tendre est prête à consentir à ce jeu. Je pose délicatement mes lèvres sur son entre jambe pour lui faire un suçon, de ceux qui marquent pour un temps la propriété.

Elle ne bouge pas le temps de mon aspiration, acceptant de subir ce marquage. Peut-être veut-elle elle aussi par ce souvenir, cette trace, garder en mémoire un instant de notre rencontre si la vie nous sépare un jour. J’enlève un à un ses habits de parade, doucement, délicatement, prenant le temps entre chacun d’eux de caresser et d’embrasser les portions de chair libérées de leurs entraves de tissus.

Le contact avec mes doigts sur ce fruit à la douceur de peau de pêche bien mure me donne des frissons sur tout le corps. Le sang parfois me monte à la tête. Mon sexe a prit son régime de croissance. Mes mouvements tout en restant lents et doux, sont devenus heurtés. L’impatience de posséder cette œuvre sculpturale me gagne, accentuée par des gestes de provocation sans pudeur.

Ginette relève parfois son bassin alors que je n’en suis qu’à ôter son soutient gorge. Elle me saisit le sexe alors que je tente de l’embrasser sur les lèvres. Elle force sur mon entre jambe avec ses cuisses alors que j’essaie de lui soulever le buste pour déclipper une lanière de porte jarretelle. Je crois bien qu’elle est comme moi, pressée de passer aux actes. Cependant, je me force à prolonger le temps afin de profiter pleinement de ma vision ainsi que du plaisir que cela me procure. Résister à l’envie de posséder ce qui m’appartient déjà un peu me procure un sentiment de force. L’homme est si petit devant l’esprit féminin que rendre ma compagne impatiente de désir est une sorte de victoire sur moi-même. Il ne lui reste plus que sont cache sexe miniature et je sais que la seule manière de lui ôter est de le faire glisser le long de ses jambes jusqu’aux pieds. Je détends donc le lien, filet de cordelette élastique en passant un doigt que je crois habile ente ce dernier lien et sa peau. Cela a pour effet de déclencher chez elle une gesticulation digne d’un asticoatage. Dieu qu’elle est belle et désirable cette déesse des temps modernes. Comment rester doux et tendre devant tant de merveille alors que la fièvre du désir gagne sur ma raison à chaque instant.

Mon instinct d’homme des forets envahit mon esprit un grand moment avant que les connaissances de mes ancêtres reprennent le pas sur le primitif dont les actes ne sauraient être validés en ces moments de bonheurs intenses. La cordelette reste coincée, j’ai réussi à descendre le cache sexe jusqu’à la vision des lèvres charnues de l’intimité de Ginette alors qu’elle reste sagement allongée sur le dos. J’essaie bien de relever son bassin afin de libérer cette cordelette mais elle refuse obstinément de se laisser manipuler. Je crois tout d’abord que cela est naturel et qu’il s’agit là d’un problème technique. En essayant à nouveau de dégager la fine cordelette de son tour de taille arrière, je me rends enfin compte de la volonté délibérée de ma compagne de m’empêcher de parvenir à mes fins. Mon activité fébrile lui a déposé sur les lèvres un sourire mi narquois, mi  coquin. Je prends alors conscience que mon envie d’elle m’a fait oublier un instant que c’est un jeu dans lequel tout se partage.

Je la regarde et je ris, complètement détendu enfin. Ainsi donc, elle résiste à mon souhait. Je lâche donc ce petit cordon, lien soyeux et fragile, ustensile de fixation de mon désir pour me consacrer au reste de ce superbe corps. Mes mains ont déjà enveloppées ses seins, Je les caresse avec tendresse. Ils sont doux, tendres, souples et fermes à la foi. Les pointes gonflent doucement pour devenir dures.

Mon désire alors de les mordre gagne mon esprit en ébullition. Ce corps me transcende. Comment puis-je perdre la raison pour un corps alors que celui-ci se trouve précisément entre mes mains.

Ce doit-être cela l’amour où quelque chose de très proche à moins que ce ne soit qu’un immense désir insatiable. Elle me saisit les cheveux à pleine mains et appuie sur ma tête. Elle colle ainsi mes lèvres déjà enroulées autour de la pointe de son sein, me contraignant à une succion prolongée. Mon envie de la mordre me saisit à nouveau et je n’y résiste pas. Je serre doucement sa fraise devenu me semble t-il énorme entre mes dents, jusqu’à la sentir se raidir sous l’assaut. Elle ne relâche pas sa pression sur ma tête. C’est pourquoi, comme encouragé par son insistance, je force mon mouvement par de petits déplacements de mâchoires faisant plus que de titiller puisque, je sens ses chaires céder sous ma pression. J’arrête de crainte de la blesser mais elle insiste encore.

Je ne sais plus trop où j’en suis, je suis partagé entre l’envie de lui faire mal et celle de la protéger d’elle même. Sentant probablement mon hésitation, elle presse encore ma tête ne laissant aucun doute sur son désir de me voir accomplire l’acte de morsure. Tout doucement d’abord, je me saisis entre les dents de ce monticule charnu lui imprimant une pression que je juge assez forte pour la marquer au sang sans toutefois en arriver au saignement. L’envie subitement m’a quittée de vouloir lui infliger une douleur que je ne saurai contrôler. Une fois encore, elle m’enserre le crane, appuyant ce coup-ci avec force de telle façon que mon nez se retrouve collé à sa peau. Elle m’empêche de respirer. Trop c’est trop, la folie reprend ses droits et c’est avec force que mes dents se plantent dans ce mamelon. Elle pousse un petit cri, une faible plainte tout en contractant encore ses mains sur l’arrière de ma tête. Je n’ai pas senti le goût du sang aussi me reprenant en élargissant ma prise, je croque à pleine dent dans un coin de chaire fraîche de  la pointe de son sein.

C’est un vrai cri cette fois-ci, un feulement de bête blessée que pousse ma compagne. Ses doigts se crispent, ses ongles s’enfoncent dans mon cou puis, glissent vers mes épaules pour s’y fixer. C’est moi qui crie cette fois-ci. La douleur est réelle. Une brûlure dont les flammes se dirigent en tous sens. Cela ne dure qu’un instant mais je m’en souviendrai. Je regarde Ginette. Elle semble épanouie. Ses yeux se fixent sur mon visage alors que se dessine un petit sourire bizarre sur ses lèvres légèrement humide. Elle passe une langue gourmande sur cette humidité comme pour la prolonger et l’étaler d’une commissure à l’autre. Drôle de manège après les sévices subit. Cela ressemble à une gourmande ayant dégusté un chocolat dont certains morceaux auraient débordé et qu’elle lècherait pour n’en rien perdre.

De voir ainsi sa langue voyager entre ses lèvres, le rose de cet organe charnu, l’humidité le rendant brillant, la longueur dissimulée dans une bouche entr’ouverte, tout cela participe à rendre ma vie impossible les quelques instant passés à l’observer.

Le souvenir de sa fellation dans le couloir n’y est pas étranger bien entendu. Je me dis qu’elle est vraiment surprenante Ginette. Elle est unique. Comment ne pas s’y attacher.

C’est donc avec un esprit nouveau que je décide de conquérir ma belle. Je rampe doucement vers son ventre en sueur après notre intermède préhistorique. Je la couvre de baisers appuyés, glissant de droite à gauche et de gauche à droite. Je descends ainsi, lentement, très lentement pour lui laisser savourer chaque instant de ma descente vers un lieu qu’elle ne peut ignorer. Lorsque j’ai atteins les abords de son vagin, elle s’agite enfin, pressée semble t-il de goûter un plaisir attendu. Doucement, je me saisis de la cordelette de son ridiculement petit cache sexe pour le faire glisser vers ses pieds. Une fois encore, elle refuse de me laisser faire ce geste simple. Décidément, ce bout de léger tissu cache des choses que je n’ai pas encore découvert. Ce petit bout de femme se met alors à bouger, le corps ondule, tel un serpent lymphatique. Je me redresse alors, lui laissant toute latitude pour trouver la position qu’elle doit rechercher en s’agitant de la sorte. Enfin, s’aidant de son coude, elle entreprend un retournement. C’est son dos et ses fesses qu’elle me présente ainsi. Le filet discret de son cache sexe devient ma seule vision à cet instant. Il sépare si parfaitement ses deux magnifiques fesses que c’en est obsédant. Mes mains ne résistent pas à cet appel. Je les pose sur chacune de ses formes tentatrices. Mon cœur fait des bonds mon, sang afflue vers mon cerveau, mon esprit chavire et je me jette sur ces charmes, les lèvres déjà brûlantes. Mes mains ne savent plus à quelle fesse se vouer. Je les caresse, les palpe, les enserre entre mes doigts trop petits pour satisfaire mon envie de possession. Je remonte mes mains vers un dos prolongeant si parfaitement ce bas, les promenant en un frottement sans fin. Mes lèvres ne restent pas inactives. Je m’emploie avec application à embrasser, suçoté, aspirer même ces chaires dont le cœur qu’elle dessine me donne des frissons de désirs. Doucement, j’écarte ces deux monts parfaitement lisses me servant de mes deux mains fermes et cependant fébriles. J’aperçois alors cette raie, ce lien entre deux coteaux miniatures que ma langue gourmande commence à escalader en alternance. Le lien de fil noir s’est introduit entre ses deux collines, les séparant équitablement. Il parcourt cette vallée de haut en bas, se dissimulant rapidement à mon regard pour disparaître vers une intimité que je ne fais que deviner et que je désir tout autant que ce petit œillet dont l’esquisse se dessine, défini par une teinte plus brune. Ma bouche est humide alors que ma gorge est sèche. Je voudrais me jeter sur cette fraise entr’aperçue mais ce lien coupe mon élan. Je l’écarte donc d’un doigt ferme pour me laisser un libre accès à l’objet désiré. Éloignant encore un peu les monts l’un de l’autre, je puis enfin passer ma langue dans une raie libre de toutes entraves. La transpiration est salée, son petit goût acide excite mes papilles, ma langue gourmande happe chaque goûte de ce divin breuvage. Je caresse cette peau de plus en plus fine en descendant jusqu’à la source de ces éminences charnues. Ginette par petits coups de hanches, remonte ce fessier afin de me faciliter son accès. Le sillon de ce petit cul s’entrouvre lorsque ma langue le parcours. Il semble par les légères contractions, les ondes et les plissements de peau qu’un appel m’est lancé à chaque seconde de mes découvertes. Ma langue chemine dans chaque coin et recoin de ce derrière offert à mes désirs sans toutefois s’attaquer à sa pièce principale, cette incision bourrelée, centre de mon univers présent. A force de remonter doucement les fesses ainsi exhibées, Ginette se retrouve à genoux, jambes écartées, impudique mais combien désirable. Afin de mieux déguster ce met de roi, je m’assieds. Je passe mes jambes entre les siennes, me glissant en douceur sous son corps. Ginette comprend tout de suite mon intention. Cependant, elle souhaite participer à cette fête, c’est pourquoi, elle tire doucement mais fermement mes pieds, les faisant glisser de chaque cotés de ses aisselles. Elle insiste encore et je dois m’allonger sur le dos, abandonnant un instant mon exploration. A son tour, elle s’allonge sous moi, détendant son corps en allongeant les jambes. Plus petite que moi, ses fesses se trouvent toujours à porté de mes lèvres et mon sexe à porté de sa bouche. Commence alors non plus une fouille, mais deux. Alors que j’écarte ses fesses, mes deux mains faisant pression sur chacune des éminences formant son petit cul, elle introduit ma verge entre ses lèvres, aspirant goulûment tout ce qui peut l’être.

La chaleur de sa bouche que je devine en cœur bloque un court instant mon propre désir de rechercher encore les instants de folies que m’inspire sa croupe rebondies. Cette double fellation me procure un bien être inexplicable. Ces deux plaisirs cumulés m’emportent vers de cimes  innommables. Emporté par mon désir, je passe doucement ma langue sur un sexe suintant, m’arrêtant sur une intimité offerte, une fente exhibée, présentée à mes caresses, libre de toutes contraintes, de tous tabous.

Cette douce caresse a rendu ma compagne plus active encore. Elle me suce maintenant avec frénésie. Je dois la calmer un peu afin de ne pas atteindre le point de non retour.

Ceci fait, je remonte un peu vers son fessier pour continuer mes recherches dans cet antre du diable. Il est beau son cul, j’ai envie de le mordre pour en confirmer ma propriété. Je m’en garde bien, une expérience suffit pour aujourd’hui. J’introduis ma langue entre son fondement et glisse doucement vers un centre légèrement gonflé. Je la tourne autour de ce petit anus avant de le pénétrer par petits coup de d’un bout de cet organe pointu et ferme. A nouveau, elle s’agite, s’excitant sur ma tige prête à exposer. Je me secoue pour lui faire comprendre mon état, c’est pourquoi elle cesse toute activité, me laissant libre de la butiner sans risquer une éjaculation dommageable pour la suite de nos ébats. Je reprends donc ma fellation anale, la fourrageant d’une langue gourmande. Son derrière apprécie cette fouille car il se tend, appelant ma langue à des performances plus pénétrantes. C’est donc avec délice et une joie sans concession que je creuse encore et encore l’anneau ainsi proposé à mon délire. Aussi, encouragé de la sorte, je laisse libre cours à ma fantaisie. Je lèche, suçote, aspire, ce petit trou parfois contracté, parfois entrouvert par la volonté seule de Ginette.

Elle réclame encore et encore des caresses sur et dans ses fesses généreuses. Je pénètre le bout de ma langue, je lèche du plat, j’enroule mes lèvres autour de cette caverne à en perdre le souffle.

Mes mains ne restent pas inactives, je caresse ses fesses rebondies en les malaxant, les pétrissant sans ménagement. J’écarte son fessier, j’élargie sa vallée afin de mieux y glisser mes lèvres et ma langue. Je m’approprie ce territoire intime, le prenant d’assaut à chaque pénétration de ma langue dans cet anus que me tend ma compagne. Prenant conscience de mon attrait grandissant pour cette partie de l’individu, pour mon désir de la pénétrer non plus avec ma langue, mais bien avec mon sexe que caresse toujours Ginette par petites palpations, sans trop insister d’ailleurs dieu merci, je descends mes lèvres vers son vagin. J’abandonne l’exploration de ce si joli petit cul pour me consacrer à sa mignonne chatte rasée. Son sexe est un plaisir pour l’œil, lisse comme un sou neuf. Il est à peine écarté, éloigné de quelques centimètres de son anus, lui laissant la liberté nécessaire pour  s’exposer sans compromis et s’offrir sans risque. J’embrasse cette chaire sans poil et sans duvet. Une peau douce et agréable, de celle de ces jeunes vierges des dix huit ans de ma jeunesse. Je glisse doucement, très lentement ma langue dans le sillon humide de ce sexe palpitant. Il est rosé, doux, malléable, accueillant, impudique. Il sent bon l’émoi et le désir. Par des mouvements sans brutalité aucune, je fais basculer mon amie sur le coté puis sur son dos pour pouvoir lui offrir un plaisir entier et confortable. Ginette ne rechigne pas et ouvre ses jambes, me laissant voir ainsi un vagin consentant et déjà exigent. Mon pénis est écrasé sur ses seins. Elle l’enferme entre ses deux monts, le malaxant doucement en pressant de ses deux mains. Ses mouvements sont délicats, insistant, il semblerait qu’elle y prenne un plaisir personnel. Elle insiste, frottant ses aréoles contre mes poils. L’effet doit-être extatique car ses jambes se contractent et s’agitent sans que j’y sois pour quoique ce soit car j’ai cessé depuis un moment déjà de fouiller son sexe avec ma langue. Elle prolonge son plaisir non sans m’apporter une dose de bien-être. La peau tendue de ses seins pétris par des mains expertes m’enroule le sexe d’une douceur de velours.

Plus jeune, j’ai goûté à ce genre de plaisir, besognant entre deux seins pressés jusqu’à éjaculation. Aujourd’hui, dieu merci, je n’ai plus ce comportement de chien fou. C’est pourquoi j’attends que ma compagne se satisfasse de son plaisir solitaire. Je trouve cela naturellement intéressent. Les expériences nouvelles me rendent curieux. Je suis prêt à intervenir si Ginette m’en fait la demande. Pour l’instant, elle soupire un peu et se détend beaucoup. J’ai sa petite chatte bien en vue et les mouvements de ses deux joues sont comme des frottements de lèvres. Ses deux cuisses musclées dirigent avec une maîtrise parfaite le jeu de cette masturbation originale. Ces moments d’oubli de soi ont un effet bénéfique, mon sexe ne me fait plus souffrir. Je me relaxe tout en étant pleinement conscient que ce corps dont les agissements câlins ainsi que les démonstrations torrides ne me laisseront pas de repos avant que nos ébats ne touchent a une grandiose apothéose finale. Ginette a atteint un point de non retour, ses petits gémissements ainsi que les soubresauts de son corps m’indiquent qu’elle est parvenue à une jouissance solitaire mais en ma présence. Cela me fouette le sang. Mon engourdissement passager fait place à une envie folle de lui fouiller sa petite chatte à grands coups de langue. Le liquide qu’a généré son escapade solitaire a un goût légèrement salé. J’écarte les deux lèvres de son sexe pour mieux la pénétrer d’une langue gourmande en prenant cependant bien garde de ne rien avaler de ses afflux. Je la travaille si bien qu’elle est à nouveau prête à recevoir ma verge comme offrande.  Elle le demande par la voix ainsi que par son corps. J’y suis prêt. Je vais m’exécuter. Les préliminaires sont terminés. C’est alors que je m’interdis de lui donner ce plaisir tout comme je me l’interdis à moi-même. Je me lève subitement, la quittant sans préavis. Elle m’a fait souffrir, c’est pourquoi je vais faire de même en reculant cette échéance que nous attendions pourtant tous les deux avec tant d’impatience. Je m’engouffre dans la salle de bain.

J’entends alors Ginette râler. Salopard me jette-t-elle. Satisfait, je me douche d’une eau pas trop chaude pour calmer mes ardeurs toujours présentent. Je vais descendre dans la cuisine pour me constituer un sandwich.

En passant devant elle, je vois bien la contrariété sur son visage. Elle reste sur sa faim. Je me sens fort car malgré mon envie d’elle, j’ai réussi à contrôler cette folie que m’inspire son corps encore pantelant que j’ai amené avec son aide il est vrai au bord de la rupture. Je vois cependant dans son regard assassin des promesses de vengeances.  Notre joute de plaisirs n’est pas terminée. Elle doit en ce moment même réfléchir aux supplices qu’elle me réserve, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Je remonte dans la chambre avec un plateau sur lequel  j’ai disposé quelques charcuteries, un pain coupé en quatre parts, une carafe d’eau, deux verres, deux couteaux ainsi qu’une cafetière pleine à raz bord d’un café bien corsé. De quoi en somme soutenir une nuit dont les contours ne font que commencer à se dessiner. Ginette a mis un petit soutien gorge et un string agrémentés d’une fine bandelette de dentelle.

Ses lèvres sont traversées par une langue qu’elle rend gourmande par des va et vient lents et appuyés, de quoi me faire bondir sur elle si je n’étais pas encombré de ce plateau chargé de victuailles. Mes yeux doivent en dire long sur ma pensée du moment, je le lis dans son regard lorsque je la fixe. Mon sang ne fait qu’un tour et mon sexe gonfle sans préavis. J’ai l’impression que mon visage rougit et ma glotte fait des allez retours dans une gorge devenue subitement sèche. Je m’approche cependant du lit tenant ce plateau comme pour le lui offrir, comme un don de soumission. Elle a un grand sourire en s’asseyant sur le rebord du lit. Je dois lever le plateau pour ne pas la heurter. Elle est dissimulée maintenant. Je sens ses mains sur mes hanches et ses lèvres sur mon sexe. Je me sens bête et encombré avec ce plateau en suspension dans l’air alors que sa bouche avale goulûment mon pieu devenu douloureux à porter aussi raide que la justice absente de nos ébats. Je m’agite pour essayer de me libérer de ce plateau devenu encombrant et inutile mais ma compagne ne me laisse pas manœuvrer à ma guise. Ne bouge pas me dit-elle, je veux te sucer et tout avaler, jusqu’à la dernière goutte. Je te veux jusqu’au fond de ma gorge pour que tu me ressentes bien. Joignant les gestes à la parole, elle m’introduit doucement. J’ai l’impression que ça n’en fini pas. Sa fellation progressive dure. Elle me fait croire ainsi que mon sexe mesure bien plus que la réalité. Elle m’incite à penser aussi que sa gorge est sans fond et dieu que c’est bon. Cette coquine a le don pour me faire perdre la tête. Je ne la vois pas mais ce que je ressens compense largement mon manque de vision. J’aurai pourtant aimé voir les mouvements de sa bouche sur ma verge. De penser à ses lèvres serrées autour de ma tige et ses efforts pour m’engloutir jusqu’au plus profond de sa bouche sont des stimulants dont il faut me méfier, je crains de ne pouvoir me contrôler. Il le faut pourtant car je souhaite faire durer nos ébats jusqu’au bout de la nuit en éjaculant qu’une seule fois. Je sais déjà où cela devra avoir lieu. Parce que mon plaisir ne saurait être complet sans cela. Je me demande d’ailleurs si ma délicieuse complice n’essaie pas de m’y amener tout doucement par ses actions provocatrices. Les caresses qu’elle me prodigue sont de plus en plus appuyées, ses lèvres s’activent, la pression sur mon sexe se fait pressente. Le plateau toujours en suspension dans les airs tremblote un peu et je crains pour la suite des ébats.

Je la désire tellement fort cette maligne, j’en suis fou au point d’avoir durant nos plaisirs envie de la violer. Cela paraît fou alors qu’elle se trouve à mes cotés. Comment expliquer ce phénomène autrement que par l’amour que je lui porte. Mon désir d’elle ne peut pas justifier seul les idées dont mon cerveau s’encombre. Elle représente pour moi la femme dans toute sa grandeur et dans ce qu’il y a de plus beau. Je me dis qu’heureusement, il y a ce plateau car il m’empêche de consacrer toute mon attention a la fellation qu’elle me fait avec tant de passion. Elle me donne ainsi la force de résister à un final précipité. Tout de même, n’en pouvant plus, je me retire sans gloire. Sans gloire certes, mais avec les idées plus claires. Je dépose enfin le plateau sur le lit. Je suis quelques peu congestionné après cette tentative de déstabilisation de ma complice, c’est pourquoi ces quelques instants de répit pendant lequel nous prenons quelques forces sont les biens venus. Nous passons en salle de bain après ce petit en cas puis nous reprenons là où nous en étions. Elle me surprend encore avec sa nouvelle tenue. Ses seins sont rehaussés par un tissus d’une blancheur impeccable, ils sont arrondis et brillants, ils semblent vouloir bondir sur moi. Son sexe entièrement rasé se dissimule difficilement derrière un petit triangle de satin et la fine cordelette de même couleur se faufile discrètement autour de sa taille. Une fois encore, la beauté de son corps me fait monter le sang au visage, enfin c’est l’impression que j’en ai. Toutefois, mon appendice ne peut se contenir et bondit vers des cieux que je bénis à chaque seconde. Nous sommes l’un face à l’autre, c’est pourquoi le regard qu’elle fixe sur mon sexe m’en dit long sur notre future proche. Déjà j’ai envie de la serrer très fort dans mes bras et c’est ce que je fais sans attendre. Je me colle à son corps, lui couvrant les lèvres de baisers. Ses seins tendus par le nouveau soutien gorge attirent mon attention c’est pourquoi je descends mes baisers jusqu’à eux, les dévorant de câlins aussi doux que sa peau.

Mes mains ne sont pas inactives, elles descendent doucement vers un bas de dos soyeux et long comme un amour sans fin. Je les glisse sous ses deux fesses rebondies et fermes puis je la soulève du sol pour l’entraîner vers le lit afin de lui prouver combien elle est désirable et désirée. J’ai le sexe en feu, gonflé par tous les désirs du monde. Je m’allonge sur Ginette, mon sexe entre ses jambes et mes lèvres sur les siennes. Mes mains se promènent sur ses seins en les caressant. De temps en temps, je serre les deux mamelons un peu plus forts pour en sentir les contours. Les pointes dardent vers un ciel qui ressemble fort au mien en ce moment. Je fais descendre mes lèvres jusqu'à ces deux monts de chaire pour les dévorer. Ma langue se faufile autour de sa poitrine pour s’arrêter parfois sur ses fraises volumineuses et goutteuse. Je sens sa chatte trempée par le plaisir sur mes testicules. En m’agitant de gauche à droite, je parviens à introduire ma tige dans cet antre accueillant. Je la pénètre par petits mouvements légers, juste le bout. Puis, doucement je m'engage plus profondément. Ginette ne bouge plus, elle semble attendre une excitation plus insistante.

Le sang me monte à la tête, la chaleur de son conduit, sa tiédeur, la pression de ses parois font qu’en un instant, la sève monte dans mon sexe. Je cesse alors de m’agiter en elle, me préservant d’une fin que je juge beaucoup trop proche et je me retire. C’est un râle que je comprends sans peine que ma compagne laisse sortir de sa gorge. Elle est devenue raide, je récents une colère intérieure chez ma complice, c’est pourquoi je m’empresse de la rassurer en descendant mes baisers vers son ventre et mes caresse le long de son corps de rêve.

Doucement, je remonte mes lèvres vers les siennes et je l’embrasse passionnément. Je glisse ma main dans son entre jambe, en dégageant de mes doigts les deux fines lèvres de son sexe pour y introduire un doigt à la recherche de ce point si sensible. L’ayant trouvé, je commence une masturbation lente et délicatement, je glisse mon autre main sous ses fesses. Elle m’aide en se soulevant un peu et je puis ainsi écarter ces deux superbes moitiés de cœur pour caresser du bout de mon doigt le petit œillet qui semble s’ouvrir pour me recevoir. Tout en continuant de lui masser la chatte, je pousse doucement de mon doigt en écartant les bords de son anus. Enfin la sentant prête, je pousse. Elle m’aide encore pour que je puisse aller plus profondément. Elle serre et desserre ses deux fesses complices de cette violation. Son  intimité si dérobée n’a alors plus de secret pour mon doigt. Doucement, je fouille ce tuyau, cherchant à gagner quelques centimètres en profondeur. Pendant ce temps, je l’embrasse, introduisant ma langue au plus profond de sa bouche, recherchant sa langue pour l’enrouler à la mienne. Mon autre main ne reste pas inactive, son clitoris est maintenant bien repérer au centre de sa vulve et mon doigt devenu agile et précis le caresse avec application. L’ensemble de mes actions commence à porter ses fruits. Son corps est en agitation, ses fesses se contractent, ses jambes sans trop serrer, s’approchent l’une de l’autre par saccades. Elle se délie de mes lèvres pour mieux respirer et sa tête dodeline alors parfaitement en toute liberté, goûtant sans retenue aux plaisirs qui s’annoncent.

Mon doigt au bord de son anus fait maintenant un mouvement de va et vient, s’introduisant sans retenue dans ce cul largement consentant. Elle pousse soudain un long cri de plaisir. Elle a atteint un plaisir qu’elle attendait et qui la submerge peut-être plus qu’elle ne voudrait l’admettre. L’explication ne tarde pas, c’est de l’anus et du sexe que les plaisirs sont venus, en même temps. Nous restons un moment collés l’un à l’autre sans rien dire. Je suis heureux qu’elle ait atteint ces plaisirs. Pour moi, cela a été aussi une forme de plaisir, celui de lui avoir donné le sien. Je sais que le mien viendra un peu plus tard car ce que j’attends d’elle sera mon apothéose. Cependant, je n’en suis pas quitte pour autant. Ginette descend du lit pour se mettre à genoux sur le sol. Elle embrasse mas hanches puis se  saisit de ma verge et l’introduit dans sa bouche. Elle me suce avec application, en me massant sous les parties et en me léchant et m’aspirant à tel point que je dois l’interrompre pour ne pas éclater.  Je prends ses fesses à deux mains et je les attire avec le reste de son corps sur le lit. Je lui écarte les jambes pour qu’elle me chevauche. Les fesses à hauteur de ma bouche. Ainsi, elle peut reprendre sa fellation. Son petit anus se trouve maintenant devant mes yeux et c’est d’une langue gourmande que je le lèche. Elle émet de petits gémissements de contentement. Je force le passage tout en lui massant ses deux fesses, écartant chacune d’elles pour mieux la pénétrer. Je pense tellement à ce petit cul désirable que j’en oublie sa fellation pourtant très active. Mon obsession est à son apogée. Il est temps de satisfaire enfin mon désir le plus profond. Après quelques coups de langues appuyées sur son œillet plus très secret pour moi et une vive pénétration dans son anus volontairement mis à ma disposition pour nos jeux sexuels, je me retire de sa bouche. Je me redresse sur les genoux. Ma vision de ses jolies fesses est parfaite. Un cœur irréprochable, fendu en son centre par une raie dont je ne vois pas le fond et deux monts de chaire fermes et brillants semble me demander de violer leur calme apparent. Doucement, je cherche en m’aidant d’une main les lèvres de son sexe. Je les écarte tout en frottant avec mon pénis l’intérieur de ce couloir humide. Elle est à genoux, la tête sur le coté, les épaules sur les draps et les fesses bien en évidences. Je trouve enfin le passage, ce gant de velours, il engloutit d’abord mon gland puis la tige qui semble aspirer.

Les gémissements de Ginette ne sont pas très discrets, elle les prolonge et les ponctue au rythme de mes pénétrations. Très rapidement, probablement parce que, les préliminaires ont durés très longtemps, elle crie son plaisir en ayant atteint le sommet qu’elle gravit en saccadant chacun de mes coups de boutoirs dans son entre jambe. Je sens sur mon sexe la coulure de son plaisir, il n’en fini pas de s’écouler. Enfin, elle cesse ses manifestations. Je me retire alors doucement de son petit paradis. Mon sexe est gonflé, dur, dardé vers le ciel, prêt à accomplir mon désir dont le secret de polichinelle n’appartient plus à aucun de nous deux. Elle glisse ses mains, chacune d’elles d’un coté de ses fesses pour s’en saisir et les écarter. Cette invite me fouette le sang et un voile brumeux voile mes yeux un court instant. Je suis prêt, j’y suis depuis que j’ai vu en début de soirée ses fesses splendides, ce cul de reine, ma reine. Un peu fébrile, je frotte mon sexe dans son entre-fesse, caressant du bout de mon gland le petit œillet brunâtre qu’elle m’offre ainsi comme un présent qui ne se refuse pas. Doucement, pour ne pas la blesser, je me positionne.

 Mon gland bien au centre, je force doucement le passage serré. Elle m’aide en écartant chaque fesse, l’une après l’autre avec application. La pénétration est lente. Son œillet ne donne son chenal qu’avec parcimonie. Ginette est silencieuse, attentive à chacun de mes gestes. Son anus résiste à ma pénétration c’est pourquoi, je me retire pour aller puiser un peu d’humidité dans son sexe disponible. Je retourne rapidement me coller à cet anus, cet anneau sacré, ce met de choix. Le sexe humidifié maintenant, je le frotte sur la porte trop souvent dérobée, profondément dissimulé à l’homme. Son petit cul s’agite, pressé peut-être de goûter à mon sexe.

Où peut-être aussi pressé d’en finir. Je préfère la première raison, elle est plus flatteuse pour moi et implique un plaisir désiré par ma partenaire. Mais que sont les interrogations dans ces moments là, je les balaie de mon esprit pour me consacrer à ce jolie petit cul tendu à craquer et ouvert par les deux mains toujours en places. Cette fois-ci, mon gland ne cherche pas sa place, il la connaît. Les chaires de son anus s’ouvrent sous ma pression, le couloir ne résiste plus.

Mon sexe pénètre doucement dans ce chenal qui se referme sur mon passage en l’enserrant de ses parois. La peau de mon pénis est tendue à l’extrême. Les mains de mon amie s’agitent, étirant ses deux fesses pour libérer de l’espace à l’entrée de son rectum. Je suis maintenant pratiquement entièrement avalé. Je regarde son fessier écarté, dans lequel j’ai planté mon dard et je pousse de toutes mes forces pour n’en rien perdre. Je suis en elle, je sens au travers de mon sexe les battements de son cœur ou du moins de ses artères. Elle serre et dessert un petit cul dont la fraise a subitement doublé de volume de part ma présence en elle. Écartelée par mon sexe enflé de tous le désir accumulé depuis le début de nos ébats, ses fesses supportent plutôt bien la  sodomie. Son esprit d’ailleurs goûte ma pénétration avec une saveur évidente tant ses petits feulements parfois prolongés par une voix rauque se font rapprochés. La douleur y est absente, les petits cris sont guillerets, trop doux et parfois même mielleux à souhait. Elle aime. Je lui donne. Je passe ma main le long de son ventre et je glisse un doigt dans la fente de son sexe pour y chercher un clitoris certainement en chaleur. Je l’ai trouvé et je commence à le masser doucement m’étant humidifié le doit à sa propre source. Ce faisant, j’ai dû forcer sur ma verge et la pénétrer plus profondément encore pour gagner quelques précieux centimètres avec mon doigt afin de lui faire pleinement bénéficier du plaisir. J’ai le souffle coupé, l’estomac coincé par ses deux fesses splendides. Collé à ses fesses, en sueur et probablement rouge comme un homard.

Ginette subit tous ces assauts  en continuant ses gémissements. Elle serre subitement les cuisses, un râle long et puissent sort de sa gorge ouverte depuis longtemps par un ou des plaisirs qu’elle a su prendre de ce méandre de caresses et d’actes d’amour. Elle bande ses muscles, ses cuisses enserrent ma main, ses fesses compriment ma verge.

Je tire sur mes bras pour gagner encore quelques millimètres à l’intérieur de son fessier. Monte alors en moi une marée irrésistible, déformant mon sexe, le déchirant par l’intérieur, grattant ses parois comme pour vouloir en sortir, en bondir même, sans attendre la fin du conduit, tube de la semence des hommes, chemin des délices.

Cette flambée interne savamment retenue par mon esprit afin de prolonger le plaisir purement physique est unique, indissociable du plaisir masculin, il dévore tous les instincts du guerrier qui sommeil en chacun de nous. Ainsi, après cet acte simple, le sperme se dilue au contacte de l’air et il ne reste que du vent, de ceux que l’esprit a connu conquérants et envahissants. Mon sexe regagne sa coquille protectrice, s’y engouffrant doucement et précisément. Je me suis allongé, serré contre Ginette. Elle me serre dans ses bras tout comme je le fais moi-même. Satisfait de tout, je l’embrasse sur ses lèvres, yeux dans yeux, les paupières un peu lourdes déjà. Pas une lourdeur de fatigue, mais bien de celle des plaisirs que les actes d’amour engendrent. Doucement, les paupières de Ginette se ferment, me laissant seul devant ce corps absent pour de longues heures dont je l’espère, les rêves ne seront pas absents.

Publié dans CONFIDENTIEL

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article