Quelques unes de mes pensées

Publié le par Edouard de Chamboisson

La vie est en couleur, seules quelques idées sont noires.

 

 

Chaque matin est un instant de joie lorsque, une nuit encore est passée sans s’arrêter sur mon sommeil.

 

 

La vie est en perpétuel mouvement et nous nous devons de l'accompagner afin de ne jamais lâcher pied. Les expériences sont nos seuls garants, elles nous enseignent la modestie devant les transformations des sociétés que parfois nous subissons par manque de concertation.  Évitons de détruire nos vies par manque d'humanisme et de réflexions car nous n'en posséderons jamais qu'une. Je l'estime d'autre part trop précieuse et trop courte pour la gâcher par de stériles  rancunes

 

 

Je ne réfléchis à ma mort que lorsque je cesse de penser à celle des autres.

 

 

L'art photographique, c'est le plaisir que l'on provoque lorsque la brillance de l'œil qui observe un positif se transforme en buée de rêve.

 

 

Pour rendre heureux, les poèmes doivent-ils n’être que des cris de douleurs ? Pour être beaux, faut-il qu’ils nous arrachent les tripes, les larmes et le cœur ? J’aimerais qu’un texte chante ouvertement la beauté pour que celle-ci me pénètre l’esprit. J'aimerais que des mots ordonnés me fassent oublier les piqûres de la vie, ainsi que les blessures parfois profondes dont le temps ne fait que prolonger la cicatrisation sans jamais les guérir.

 

 

Je trouve sublime les êtres dont les facultés ordinaires nous encouragent dans la recherche de notre présent en laissant simplement courir sur du papier les quelques mots que le regard puis l'esprit peuvent comprendre.

 

 

 

A force de regarder ailleurs, l'habitude se prend et l'on ne voit plus rien chez soi.

 

 

Photographier la beauté, ce n'est pas refuser de voir le reste, c'est la capacité d'observer un tout et d'en extraire une image positivement agréable pour en faire profiter ceux qui veulent voir.

 

 

La photographie ?

C’est l’art de donner mes rêves en images pour qu’ils deviennent les vôtres

 

 

Les innocents sont devenus si rares que seuls les coupables en parlent encore.

 

 

Le tri sélectif a changé mon environnement, ma Poubelle est devenue « mes » et les trottoirs se sont colorés de matières plastiques.

 

 

La médisance ne doit pas vous blesser, elle doit au contraire vous stimuler. Parce que, pendant que vous avancez vers votre destin, les jaloux, les méchants ou les ignares jasent, regardent de droite et de gauche, parfois aussi derrière eux avec leurs semblables. Ils sont attentifs aux propos croustillants, insipides, toujours inutiles et mesquins. Cependant, durant ce temps, ils perdent contrairement à vous, leurs plus belles parts de vie.

 

 

Se toucher la main pour se saluer, c’est accepter de partager plus qu’un sourire, plus qu’un regard de sympathie, c’est donner un peu de soi et prendre un peu de l’autre, sans arrière pensée.

 

 

La voiture est un lieu restreint pour un libre itinéraire alors que le transport en commun est un grand espace pour un circuit fléché.

 

 

Soupir, ne regrette rien car, ce qui est fait n’est plus à faire et ce qui sera fait n’est pas encore connu.

Soupir, cesse de t’exprimer à chaque occasion perdue car, seul le manque de courage est responsable de ses manifestations.

 

 

Le téléphone portable ?

Un outil qui ne donne pas la parole aux silencieux.

 

 

La lumière éclaire la vie en nous régénérant et lorsque, enfin elle nous illumine, nous nous chargeons de créer des ombres.

 

 

Les croix ont remplacé le malheur. L’argent, les défilés, les monuments n’ont pas effacé les pleurs car, la mémoire n’oublie pas. Refusons de reproduire les attitudes et les gestes fous des gens sans foi ni loi et des politiques ambitieux. Parce que les lendemains nous appartiennent, donnons leurs le meilleur de nous même.

 

 

Seuls les Paons peuvent faire la roue sans prêter à sourire.

 

 

La religion, c’est comme pour le clocher, plus on en est proche moins on le voit. C’est en s’éloignant d’elle et de lui que notre vision devient globale.

 

 

Se plaindre sans cesse que la vie est moche, c’est reconnaître son incapacité à la rendre belle.

 

 

 

Si la vie nous joue des mauvais tours, c’est qu’elle s’intéresse à nous

 

 

La vie ne se contrarie pas, elle s’accompagne !

 

 

Les poètes sont non seulement dans la vie, mais, ils la sondent afin d’en dessiner les lendemains !

 

 

Certains êtres suivent obstinément leur destin, ils restent ainsi enfermés dans l’ignorance. Pour en sortir, ils doivent regarder autour d’eux.

 

 

Il y a ceux qui n’imaginent même pas qu’en quittant ne serait-ce qu’un instant des yeux leur propre vie, une autre les attend !

 

 

La fin du film, c'est le début de mon propre cinéma.

 

 

La nature ne demande rien à personne, pourtant, nous lui empruntons tout. Cependant, nous ne lui offrons même pas le respect dû à un prêteur sur gage.

 

 

Publié dans Pensées

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