Sylvie

Publié le par Edouard de Chamboisson

Sylvie

 

 

 

 Que dire des lèvres enflammées, brûlantes de désirs qui se posent en douceur sur mon sexe tendu, déjà prêt à exploser. Le feu s’infiltre du corps à l’esprit fragilisant ma résistance aux assauts destructeurs. Une bouche qui s’ouvre enfin pour engloutir ce que l’homme pense être sa virilité. Un glissement possessif, soyeux, humide  et, chaud qui se prolonge en va et vient sur une tige en folie. Une pression plus brutale sur les parois fait monter en moi le rouge jusqu’au front, embuant mes yeux déjà hagards. Une succion assassine et délicieuse refusant la sève pour la confiner dans une réserve jusqu’à l’apothéose, plus tard, dans une intimité qui se prépare à ensevelire ce pylône gonflé de tous les désirs de la terre.  

Elle bouge enfin autre chose que ses lèvres invisibles. Après m’avoir laissé apercevoir deux yeux qui questionnent pour savoir l’effet produit par sa fellation magistrale, savante et dosée que sa bouche gourmande m’a offerte pour mieux me posséder.

Elle tourne doucement, s’aidant de ses genoux. Elle pivote autour de mon sexe, remontant doucement ses fesses magnifiques vers mes yeux émerveillés. Elles sont rondes, gonflées de tous les péchés du monde. Je suis fasciné par ses rondeurs dans lesquelles se cache une fleur à cueillir. Mes mains crispées se détendent pour parcourir cette chaire rosée et ferme. Mes caresses se prolongent et s’appesantissent, entourant en frémissant deux monts vierges de toute pilosité, lisses et provocateurs.

Mon esprit s’emballe devant ces fesses magnifiques. Je glisse une main ente ses cuisses légèrement écartées. Mes doigts cherchent la chaude humidité de son sexe en caressant une peau d’une douceur incroyable. Ces sensations ajoutent encore à ma perdition. Je constate sans surprise que la câline tout comme moi a l’entre jambe en feu.

Le sien est légèrement éteint par la discrète coulée du liquide issu de sa jouissance déjà commencée.  Je glisse alors un doigt dans la fente, aidé par deux cuisses qui s’écartent afin de faciliter ma recherche. Enfin je trouve un petit monticule discret que je masse doucement. Une pression légère me permet d’effleurer tout en humidifiant ce point sensible s’il en est. Les cuisses se referment et s’entrouvrent, les fesses s’écartent, les reins se creusent et se courbent, faisant ressortir encore un cul déjà parfait.

Elle pivote encore un peu à la recherche d’une caresse plus précise pour son sexe dévoré par les flammes d’un paradis des amants. Ses lèvres s’agitent plus vite, ses mains s’activent un peu dans le désordre. Elle a glissé l’une d’elles sous mon fessier et me malaxe sans retenue. Son autre main est occupée à masser doucement mes parties. Je suis comme hypnotisé par les deux formes qui se sont immobilisées devant mon regard par la volonté de ma complice. Mon cœur bat comme un tambour, ma main encore libre caresse enfin ces formes offertes volontairement.

Mes doigts plus que ma main parcourent ces courbes écartelées, me laissant entrevoir un petit œillet brun dont la bordure plus rosée attire mon index qui doucement en caresse son tour. Les fesses s’agitent, les mains déjà très remuantes insistent alors qu’un gémissement échappe, étouffé, un peu grave. Je suis tellement excité que reportant toute mon attention sur ce cul si affriolant, j’arrive à oublier ou presque que le plaisir montait, déjà prêt à bondir dans une bouche toujours insatisfaite. Ma main peut maintenant se consacrer plus facilement au fessier de ma belle alors que l’autre  s’active toujours à faire partager un plaisir qui n’a plus rien de solitaire. Le bout de mes doigts parcoure les deux fesses offertes, il s’arrête parfois sur un anus humide lui aussi par une transpiration naissante.

Je tourne autour de cet anneau, doucement, augmentant parfois une pression ciblée sur son centre. J’en sens le resserrement mais aussi la demande d’une fouille plus profonde lorsque les fesses se cambrent un peu plus que de raison. Je vais donc pouvoir peut-être partager ce rare moment qu’est ce plaisir privilégié de posséder plus que l’intimité.

Ses lèvres viennent de m’indiquer par une pression plus forte sur mon membre que je ne suis pas le seul à vouloir jouer et qu’il faut partager aussi d’autres plaisirs, ce à quoi je me plie volontiers. Laissant pour l’instant les attributs convoités, je reviens en esprit et en corps aux doux plaisirs de ma compagne dont les soubresauts m’indiquent les prémices de son plaisir vaginal. Voulant retarder ce moment, je ralentis la masturbation sans l’arrêter, prolongeant ainsi la venue d’un plaisir que ses gémissements discrets ne peuvent plus dissimuler. J’agite mon bassin pour lui faire comprendre mon désir de liberté de mouvements et je lui dépose presque religieusement deux baisers, un sur chacune des fesses. Ma seconde main maintenant libérée des fesses passionnantes relève le menton de ma complice pour soustraire mon sexe de sa bouche. Après une dernière aspiration qui me laisse épuisé, je remonte son visage vers le mien pour lui prendre un baiser passionné. Mes deux mains libérées, je l’allonge prés de moi en parcourant son corps de baisers. Les seins d’abord, l’un après l’autre en prenant dans mes lèvres ses fraises déformées par le plaisir, en insistant sur chacune. Ses jambes se frottent l’une contre l’autre pour garder un plaisir non dissimulé. Je descends doucement, lèvres appliquées sur son ventre en béquetant sa chaire élastique. L’odeur est agréable, la transpiration  a déposé quelques gouttelettes de rosée qui sillonnent son corps et que je happe goulûment au passage.  Une odeur plus forte m’indique que je suis arrivé là où je voulais aller.

Les poils sont frisés par la concentration d’une humidité fabriquée par le plaisir des sens. Ma langue brutalement plonge dans son intimité, déclenchant une courbure de plaisirs, une façon de dire encore sans prononcer un mot. Je laisse alors aller ma langue dans cette fente largement entre ouverte pour fouiller ses lèvres brûlantes. Je trouve enfin ce bouton si intime que je prends entre mes lèvres et que je suce doucement, le roulant et l’enroulant avec ma langue. Je ressens alors l’abondance du liquide qui se déverse dans la fente et s’insinue vers l’entre fesse pour laisser la place à la prochaine vague. Les gémissements sont maintenant moins discrets. A chacune des pressions de mes lèvres et de ma langue, les soupirs se prolongent, le corps se démène sans toutefois s’échapper complètement de ma prise de possession d’un sexe devenu gourmand et exigent. Le râle monte doucement pour atteindre une durée inextinguible. Les muscles se durcissent enfin pour devenir raides. Le corps est cambré à se rompre. Je me suis retiré pour contempler ce tableau sans cesse nouveau qu’est une femme partiellement comblée. Déjà je pense à mon plaisir futur, à celui qu’elle va bientôt me donner et que nous allons partager.

Quelques instants se sont écoulés que nous avons passé à parler. Nos yeux sont brillants nos visages un peu rouges. La transpiration a marqué nos corps les rendant sous la lumière du jour plus musclés en apparence. Je laisse ma compagne vider un verre d’eau grandement mérité après ses exploits amoureux. Nos sens se sont calmés. Toutefois, je suis resté dans un état d’excitation avancé, n’ayant pas été jusqu’au terme de mes ébats. Il règne dans la pièce une atmosphère particulière, la chaleur quoique supportable est un cran trop haut et l’odeur de transpiration ne s’est pas évanouie. C’est certainement pourquoi l’excitation n’est pas entièrement retombée. Je dois avouer que pour moi, cela ne fait aucun doute. Ma verge est restée dure, elle me fait un peu mal. La première demi-heure s’est passée comme un marathon.

Comme j’ai faillis éclater à plusieurs reprises sous les assauts de ma partenaire, cela m’a laissé des traces. Je sais qu’il ne faut pas trop se refroidir dans ces moments là. C’est pourquoi j’ai hâte de retrouver les bras de ma compagne et de reprendre là où nous en étions restés.

Je crois qu’elle s’est tenu le même discours car je sens une main se glisser doucement sous le drap de lit. Hum fait-elle en prenant dans sa main mon sexe encore gonflé. Sa main est douce, soyeuse, timide et ferme à la foi, c’est  une caresse. Elle prend bien garde de ne pas toucher la pointe trop irritée après cette fellation de reine.  Toutefois, elle serre tout de même le manche et lui fait subir une masturbation en règle. Elle me regarde, nous sommes assis côte à côte. Elle se tourne vers moi et change de main pour parachever son œuvre. Mes yeux doivent lui dire où j’en suis de ma position de jouissance car elle arrête subitement la masturbation.  Il était temps car j’ai cru que j’allais exploser dans sa main.

Ses seins sont pointés sur moi et semblent me dire alors qu’est-ce que tu attends, prends moi.  Décidément, cette fille va me rendre fou. Elle est vraiment magnifique. La peau un peu mate, le soleil probablement car ça ne ressemble pas à un bronzage d’UV, trop uniforme. En plus, les marques sont visibles, elle ne s’est donc pas mise nue pour obtenir ce résultat. Elle est très belle décidément. Heureusement que mon cœur est solide sinon, c’est la crise assurée. Elle se serre contre moi en avançant le torse tout en glissant acrobatique ment une jambe sur mes cuisses. La voici maintenant à cheval contre moi. Nous sommes toujours assis l’un face à l’autre. Elle frotte doucement ses fesses sur mes genoux en avançant par petits glissements. Bientôt je sens les poils de son sexe se frotter contre le mien toujours dressé, attendant son tour d’entrer en jeu.

Je voudrais que dure encore nos amusements, je suis loin d’avoir fait le tour de ce cabri si souple et plein de vie. Mais la journée est longue et pourquoi se précipiter. C’est donc avec un plaisir évident que je me laisse chevaucher par cette amazone. Elle est maintenant carrément collée à moi, il ne reste pas un poil de sec entre nous deux.

Ses seins sont écrasés contre ma poitrine, sa bouche dévore la mienne. Ses lèvres sont douces et fermes à la foi, sa langue farfouille dans ma bouche pour y chercher, je ne sais quoi, mais j’aime. Je l’enserre. Mes frôlements parcourent son dos, la caressant doucement du haut en bas et de bas en haut. Quelle douceur, quelle perfection dans les formes.

Un dos qui n’en fini pas de descendre et qui vient s’appuyer si parfaitement sur ses hanches que j’en ai le sang qui bat jusqu’aux tympans. Tout cela est trop beau, je vais me réveiller et pffff plus rien. Je n’ose pas fermer les yeux de crainte que cela n’arrive. Mais non, elle est bien là dans mes bras et sa main qui cherche mon sexe est bien réelle aussi. Elle le dirige avec douceur vers la fente de son intimité en le frottant doucement pour en écarter les lèvres. Elle s’avance encore un peu en agitant ses fesses pour gagner quelques centimètres et parvient ainsi à me faire pénétrer en elle. Elle se presse un peu d’abord, juste pour goûter semble-t-il. Puis, en s’aidant de ses bras qu’elle a fermement noués dans mon dos, elle tire violemment tout en basculant en arrière. J’ai l’impression qu’elle me viole, c’est moi qui subis. C’est nouveau et agréable cependant. Elle s’agite d’avant en arrière, elle semble forcer un peu plus à chaque coup de boutoir. Elle est déchaînée, sa tête ballotte de gauche à droite, je sens ses fesses écraser les chairs de mes jambes, la douleur s’ajoute à celles déjà nombreuses que cette furie m’inflige dans cette position inconfortable. C’est moi qui arrête cette escalade en la repoussant doucement mais fermement. J’allais rendre l’âme et éjaculer un peu trop précocement à mon goût. Je sais par son regard qu’elle arrivait au bout de sa recherche mais comment lui dire qu’il faut faire durer pour ne pas perdre une minute de plaisir avant de se reconstituer. Je la prends dans mes bras. Une fois allongés, l’un face à l’autre, je l’installe sur le dos et doucement lui caresse le ventre. Mes lèvres une fois encore titillent ses seins déjà gonflés à craquer. Mes mains descendent le long de ses hanches puis le long de ses jambes pour remonter par le chemin inverse. Elle n’en finit pas d’être longue. Je ne cesse d’avoir envie de la toucher. Je m’allonge sur elle doucement, nos yeux sont face à face, nos transpirations se mélangent et s’ajoutent, nos lèvres se joignent, nos doigts se croisent et nos sexes se touchent. C’est un moment magique, tout s’est arrêté, il n’y à plus que nous, deux corps et deux âmes solidaires unis dans un même élan pour une même cause, l’amour. Ces quelques secondes qui m’ont parues si longues et si douces font vite place aux désirs qui nous unissent. J’ai la verge tellement gonflée qu’il faut à tout prix que j’en arrive au soulagement. C’est pourquoi je prends mon sexe à pleine main pour la diriger dans cette petite fente, ouverte par des gambes écartelées impatientes de recevoir cet hommage tant attendu. Je pénètre doucement entre ces jambes accueillantes. La chaleur de mon sexe est noyée par le feu de celui de mon amie.

Elle brûle, elle me noie en elle, elle me dévore comme une morte de faim. Je me sens bien, enfermé dans ce vagin gourmant. Elle donne encore le mouvement, elle semble vouloir m’avaler tout entier, elle m’aspire et me comprime en  contractant ses muscles. Alors, dans un même cri, nous lâchons ensemble notre semence en unissant nos lèvres dans un baiser qui nous coupe le souffle. Nous restons un moment relié par les lèvres et par les sexes. Nous sommes heureux. Nous décidons de prendre une douche pour nous sentir frais et dispos. L’un et l’autre savons que rien n’est encore fini, notre exploration ne fait que commencer. Après un grand verre d’eau, je serre Sylvie dans mes bras comme un amoureux le ferait avec son amie. Le simple contact de sa peau fait monter en moi une chaleur que je ne peux lui dissimuler. Son regard se fixe sur moi et la chaleur augmente encore de quelques degrés. Je la soulève du sol et l’emporte vers le lit ravagé par nos ébats passés. Elle rit si fort que je tourne la tête dans la pièce, comme pour être certain que nous sommes seuls. Nous tombons sur le sommier un peu brutalement. Elle a passé ses bras autour de ma taille et me serre à m’en faire mal. Nous sommes collés l’un à l’autre comme deux sangsues gourmandes. Nos pieds s’agitent et nos genoux s’évertuent à essayer de prendre le meilleur dans un contact charnel qui ne me lasse pas. J’aimerais être en elle, non pas seulement pour le sexe mais dans son corps, enfermé. Que de drôles d’idées parfois ! Je trouve que c’est très fort et faute de pouvoir réaliser ce fantasme, je me détache pour rompre ce charme irréalisable. Je m’installe sur le lit recouvert d’un drap de couleur parme. Je m’étends sur le dos de tout mon long, c’est une façon de camoufler la rondeur de mon ventre.

On dit toujours qu’un petit ventre rond est confortable mais pour moi, c’est plutôt un signe de laisser-aller. Sylvie me fait sortir de mes réflexions en me sautant carrément dessus, comme une tigresse qui aurait une faim de loup. D’ailleurs, les dents qu’elle me montre en arborant son splendide sourire ne sont pas loin de me faire l’effet d’une louve, mais en chaleur et en manque d’affection. Elle se saisit de mon pénis que le calme sentimental de mes réflexions a détendu et elle le caresse doucement, le manipulant en experte. En quelques secondes, il retrouve une forme agressive. Du moins, une sorte de fierté qui se dresse, demandant d’autres câlins. Ses seins sont comme des monticules dressés face à moi, mon regard est attiré par ces deux mamelons provocateurs. Je sens déjà une montée d’adrénaline directement dirigée vers mes parties génitales. Mon sexe est en feu, gonflé comme une baudruche. J’ai le tournis un instant. Si mon esprit ne bascule pas en cet instant, c’est parce que la maligne a entrepris un massage en force. Elle entoure mon sexe à deux mains et s’active à me rendre complètement dépendant de ses manipulations. Elle penche la tête et m’engouffre dans une bouche dont les lèvres carmines sont ouvertes à se rompre. Elle m’enserre, elle me masturbe avec une langue agile. Ce supplice est délicieux, je n’ose pas bouger de peur de l’effaroucher. Le sang se déverse en moi comme un train en folie. Je serre un peu les jambes afin de multiplier mon plaisir mais la belle ne l’entend pas ainsi et repousse ma tentative par un mouvement de ses épaules contre mes genoux. Dans ce mouvement, elle me laisse entrevoir ses seins magnifiques. Mes mains se dirigent vers eux, attirées comme un aimant. Je les saisis doucement, d’abord en dessous en leur faisant un petit massage, une caresse tout en excitant les deux pointes avec mes pouces. En sentant la réaction des pointes qui se gonflent encore un peu, je les pince, d’abord doucement puis avec insistance.

Sylvie remue un peu le torse sans toutefois chercher à s’échapper. Elle laisse mon sexe pour remonter ses seins au niveau de ma bouche et je comprends sans difficulté ce qu’elle me demande. Je saisis son sein droit entre mes lèvres et le suçote en tournant doucement ma langue contre sa chair. La fraise est ferme, quelques fissures se sont formées sur l’auréole un peu brune. J’insiste sur cette partie du sein, lui infligeant une masturbation du mamelon en la suçant doucement d’abord puis plus vite et enfin plus fort. Je la sens s’agiter, ses épaules tremblent, elle se presse doucement vers mes lèvres pour finir par s’écraser contre ma bouche. J’en ai la bave aux lèvres, je suis existé par le plaisir qu’elle semble prendre à ce petit jeu. Je m’interrompe pour me jeter sur le second sein, pensant qu’il n’est pas bon de le laisser orphelin. Il est lui aussi gonflé à éclater. Sylvie est de plus en plus agitée de petits soubresauts. J’insiste donc sur ce fruit offert si généreusement. Je le malaxe des lèvres, j’aspire un lait imaginaire. Je le suçote. Je le malmène en balançant ma tête de droite à gauche et de gauche à droite. Je tire parfois sur cette pointe devenue dure. Ma main pendant ce temps s’active à masser généreusement le second sein, lui imprimant parfois une pression brutale. Elle a des petits gémissements qui me projettent encore un peu vers cette poitrine généreuse. Je suis à bout de souffle mais je tiens bon. Je suis maintenant certain qu’elle va parvenir à jouire. Tout son corps est parcouru de frissons, ses genoux se serrent et se desserrent, sa tête dodeline en un mouvement sans fin, les yeux sont fermés, la bouche entrouverte. Le moment est proche ou elle va enfin pouvoir se libérer en laissant couler ce nectar des dieux de l’amour. Mon sexe n’en peut plus, je suis moi-même à la limite de l’explosion. Je pense alors à autre chose qu’au plaisir qui me gagne. Ce n’est pas facile de se détacher d’un corps offert aux plaisirs amoureux mais c’est le prix à payer pour profiter au maximum de la vision qui va s’offrir à moi, une femme au bord de l’extase. Je n’ai pas cessé de sucer la pointe de son sein et ma main s’active toujours en enrobant au maximum le second sein. Un raidissement soudain de tout son corps m’annonce sa délivrance prochaine. J’aspire alors avec plus de force la boule restée dans ma bouche, je mordille enfin ce met délicieux, avec douceur, juste la bordure, là où la chair est tendre et les fissures encore plus marquées par l’humidité de ma bouche.  En même temps que ce petit aïe discret, je la sens reprendre avec force une respiration qu’elle avait retenu dans ses derniers instants de lucidité. Très vite, je glisse une main entre ses jambes et je lui masse doucement un clitoris enflé, mon doigt tourne doucement autour de ce point sensible en la pénétrant d’un va et vient. Ma tigresse a un feulement aussi long que lui permet l’air contenu dans ses poumons. Elle serre enfin les cuisses mettant fin à mon massage. Je regarde ses yeux, ils sont fermés, son visage est rouge de plaisir, quelques gouttes de sueur perlent le long de sa joue. Je ne bouge plus, je regarde simplement et c’est beau une femme qui vient d’atteindre l’instant qu’elle appelait de tout son être. Je reste donc avec le sexe en bataille et le sang bouillonnant. Les femmes heureusement récupèrent plus vite que les hommes, c’est ce qui me maintient dans l’espoir que mon attente ne sera pas trop longue. Ma main caresse doucement le ventre de ma complice sexuelle. Elle ne bouge pas, elle récupère je crois et cela ne me gène pas. Sa peau est douce, légèrement mouillée et bizarrement fraîche alors que je suis en ébullition. Sa main vient se nicher sur mon sexe, elle la pose plutôt comme pour s’assurer simplement que je suis toujours à côté d’elle. Peut-être aussi pour avoir la certitude que je suis bien à elle, sa propriété en quelque sorte. Je ne dis rien, laissant cet instant passer comme passent parfois les cigognes, en formation avec la certitude de savoir où elles vont. Je suis parfois romantique mais aussi pragmatique c’est pourquoi en cet instant, je n’ai que l’idée fixe d’assouvir enfin mon désir de l’autre. Je me tourne donc vers Sylvie avec certainement dans le regard le reflet de ce désir encore inassouvi. C’est donc sans pudeur qu’elle se penche une fois encore vers mon sexe avec l’intention évidente de le mettre dans sa bouche. Déjà je tends les muscles afin de ne pas subir mais bien au contraire d’essayer de goûter le plus longtemps possible la douceur de ses lèvres. Elle embrasse avec douceur le bas de mon ventre en tournant autour de ma verge. Sa joue touche parfois mon sexe ce qui déclenche en moi un plaisir plein de promesses. Elle est à genoux, ses cheveux entourent son visage, le dissimulant à mon regard curieux. J’aime bien regarder une bouche s’activer sur mon sexe, c’est un plaisir sans nom. Ses mains sont posées de chaque coté de mon corps et les mouvements de sa tête ne me laissent pas deviner le moment où elle décidera de se saisir de ma verge. C’est un peu frustrant. Je vois ses épaules et l’emplacement de ses vertèbres. Je devine la descente de reins et en dessous, ses fesses. Elle semble s’apercevoir de mon regard et se cambre pour laisser apparaître deux entames de fesses rondes. Mon sexe doit répondre à ma vision car elle pose un baiser sur le tube dont l’extrémité humide pointe tel un dard vers un ciel qui pourrait bien devenir le septième dans quelques instants. Elle joue avec moi, ses bisous se prolongent, plus insistants. Sa langue subitement lèche ma verge de bas en haut, lui apportant une dose de salive brûlante. Elle pose ses lèvres sur la pointe de mon sexe et en aspirant la sève accumulée durant nos ébats. C’est la première fois que cela m’arrive. Gourmande, elle recommence une fois encore en insistant sur son aspiration. Le feu me gagne, je sens que bientôt, à ce petit jeu, je vais perdre et m’oublier. Elle me prend entièrement dans sa bouche, comme ci celle-ci n’avait plus de fond. Elle glisse ses main sous mes fesses et cherche dans l’entre fesse un endroit si intime que je suffoque presque de surprise. Après quelques tâtonnements, elle parvient à ses fins et doucement, me pénètre l’anus d’un doigt agile et ferme. C’est l’apothéose, j’éclate sans retenu et laisse couler mon sperme dans une bouche qui aspire encore. Elle continue à sucer avec application alors que j’ai mal au sexe d’avoir tellement attendu cet instant. Les jets sont continus, nombreux, ils passent dans mon sexe en déchirant les parois. C’est doublement délicieux, la fin d’un espoir mais aussi une bouche qui accueille une semence à jamais perdue.  Sylvie s’allonge auprès de moi, plutôt satisfaite dirait-on, je le vois dans son regard. Ses yeux sont lumineux, légèrement rétrécies, avec sur les lèvres un petit sourire narquois et satisfait. Satisfait, je le suis également, comment ne pas l’être après cette fellation totale. J’en suis encore tout retourné. Les envies me reprennent du moins, mon esprit les ressent. J’ai hâte de replonger dans ce corps avec toute la folie dont je me sens capable. Un corps est une chose magnifique, qu’il soit beau ou moins beau importe peu car c’est dans sa structure que se trouve l’essence même de sa beauté. C’est dans sa nudité que je trouve les ingrédients dont mon esprit à besoin pour déclencher en moi l’envie de le parcourir. Comme l’alpiniste, l’apparence parfois ingrate d’un pic ou d’un mont encore non escaladé n’est pas un refouloir à l’action qu’il se décide à entreprendre.  Au contraire, c’est en allant là où d’autres ont refusé d’aller que se trouve le vrai plaisir. La vraie découverte est celle de l’inconnu. Les parcours de montagne déjà tracés, sécurisés voir même parfois fléchés n’intéressent que les timorés. Ainsi, pour moi, les entreprises les plus gratifiantes sont celles qui paraissent inaccessibles. Parce que, parfois, l’esprit qui occupe un corps est soumis à diverses pressions, comme la timidité, la peur, l’incertitude, le manque d’assurance, la crainte d’être découvert ou encore le sentiment d’infériorité. Toutes ces raisons souvent déraisonnables sont des blocages qui semblent insurmontables. Il faut donc se munir de patience afin de faire sauter ces verrous. Ils ne sont heureusement que provisoires. Toute femme a envie de vivre sa vie même après un ou plusieurs échecs. Les hommes ne sont pas tous des monstres assoiffés de chairs fraîches. Certains aiment pour aimer. L’amour est le plus court chemin pour trouver le bonheur. Encore faut-il que des cœurs s’ouvrent devant ce désir naturel. Comment savoir ce qui est bien et bon si l’on refuse la découverte !

Apprendre à partager ne serait-ce qu’un regard est déjà un grand pas vers la connaissance de l’autre. Pour Sylvie tout a été plus simple. Internet nous a réuni par hasard, je ne cherchais que la discussion, elle ne cherchait que de la distraction. Ainsi, en se découvrant par la parole ou l’écrit, nous nous sommes rendu compte que chacun de nous manquait d’une affection que nous ne soupçonnions pas. Après quinze jours de dialogues assidus, nous nous sommes rencontrés devant une tasse de café. Je l’ai trouvé jolie, elle m’a trouvé sympathique et nous nous sommes revu à plusieurs reprises et chaque fois avec autant de plaisir. C’est pourquoi nous nous trouvons aujourd’hui allongés l’un contre l’autre à nous compter fleurette et même un peu plus. Nous avons pris une nouvelle douche et nous sommes assis au bord du lit qui nous connaît bien maintenant. Nous avons tellement manqué de câlins durant les mois qui ont précédé notre rencontre que nous sommes bien décidés non pas à rattraper le temps perdu, mais bien à profiter de celui qui nous reste pour assouvir nos désirs refoulés un si long moment. Les choses sont simples et faciles avec Sylvie, pas de faux-fuyants, pas de manières, pas de tabous. Simple comme bonjour. Nous avons pris le temps de déjeuner après notre douche, cela nous a permis de reprendre des forces. Nous sommes maintenant frais et dispos. Elle frotte son épaule contre la mienne, comme une provocation à laquelle je réponds sans me faire prier. Je lui passe une main dans le dos, doucement, sans brutalité. Une caresse main largement ouverte en parcourant toute la surface d’une douceur qui n’en fini pas de me surprendre. Une peau pareille, ne se rencontre pas souvent. Il faut en prendre soins et c’est ce que je m’applique à faire. Elle s’est blottie contre moi, visage relevé, ses yeux semblent quémander je ne sais quelle faveur. Elle est en cet instant comme une enfant  à la découverte d’une hypothétique merveille. C’est trop gentil, je me sens fondre. Mon cœur est étreint d’une douce mélancolie. Elle embrasse mon torse à petites becquées comme un oiseau le ferait de graines, rapidement. J’applique mes mains sur ses épaules en la massant doucement appuyant même parfois afin que ses baisers soient plus longs. Doucement elle se tourne pour me présenter ce dos sans défaut. Je l’embrasse à mon tour, de longs baisers, sans jamais enlever mes lèvres de sa peau. Le cou d’abord, longuement avec de petits va et vient de la racine des cheveux à la naissance du dos. Puis les épaules en suçotant les muscles puis, enfin, en accentuant ma pression sur ce haut d’épaule. Mes lèvres se sont un peu écartées pour mieux masser cette chair qui s’offre à mes désirs. Je descends ensuite, appuyant mes câlins sur cette surface divisée par une colonne à peine marquée. Déjà rendu fou par cette peau aussi douce que celle d’une pêche bien mure dont le velours n’aurait aucune aspérité. Voyant que mon horizon n’avait plus d’espace, elle s’allonge sur le ventre. Elle m’offre ainsi un dos entier suivi d’une fin de corps à damner un saint que je ne suis pas dieu merci ! Je descends mes baisers jusqu’à la racine du fessier. J'insiste au bas de la colonne puis sur les parties charnues de part et d’autre, juste au-dessus des fesses, là où la chair est tendre, douce, moelleuse même. J’insiste comme le ferait un masseur mais j’y applique toute mon attention, tout mon savoir lorsque Sylvie s’agite un peu, discrète.

Je sens bien ses muscles se durcir parfois, lorsque mes lèvres et ma langue effleurent certaines surfaces. Je passe d’un coté à l’autre puis enfin, je déguste là où se forme la naissance du dos et celle des fesses. Au centre même de ces points, une petite fossette m’invite à parcourir de mes lèvres l’espace ainsi formé. Je passe ma langue un peu humide à cet endroit et souffle doucement sur le point. Cette fraîcheur subite marque une seconde de surpris par ma compagne et me donne le temps d’étendre mon bras en direction de ses jambes. Ma main alors parcourt la jambe de la cheville au bas du dos. Une fois encore, j’ai en point de mire ces deux monts parfaitement galbés. Je ne puis m’empêcher de les explorer. Ma main s’attarde sur chaque fesse, les massant légèrement, insistante. Cette main me semble trop petite, j’aimerais pouvoir tenir ce cul splendide d’une seule main, entièrement. Je glisse une fois encore mes doigts entre cette fente puis le remonte jusqu’à la limite du dos. Remontant les deux mains jusqu’aux épaules, je m’allonge sur Sylvie, de tout mon long en pesant de tout mon poids. La peau ferme et charnue de son fessier est électrique. J’ai des picotements entre les jambes, mon sexe coincé entre nos deux corps se glisse entre la fente pour me soulager de mon poids. Plus libre, j’embrasse le dos de mon amie tout en lui caressant les hanches. Ses bras sont étendus le long de son corps, légèrement écartés, laissant ainsi mes mains voyager en toute liberté. Je saisis ses hanches à pleines mains, les pressant sous mes doigts. Mon sexe me fait souffrir. Je sais où il se trouve et mon esprit n’arrive pas à ce détacher de ces mamelons tentateurs. Sylvie ne bouge pas, elle attend. De temps en temps tout de même, elle se frotte contre mon ventre par de petits mouvements. Le problème, c’est que ces provocations font travailler les muscles du fessier et m’excite encore d’avantage. Sylvie s’agite enfin, elle remonte en se cambrant ses magnifiques fesses. Alors, je passe mes mains dans cet espace laissé par le ventre, les hanches et le lit et j’imprime une pression du bas vers le haut indiquant ainsi mon souhait de voir son corps se plier pour se mettre à genoux. J’ai écarté les jambes pour faciliter cette manœuvre. Mon sexe s’est libéré et se trouve maintenant dans le vide, raide et douloureux. Sylvie est à genoux, je suis derrière elle à regarder cette beauté si désirable et désirée. Elle remue son fessier pour m’appeler, ce qui vraiment n’était pas nécessaire. Je me colle à elle, frottant mon ventre et ma verge contre un derrière provocateur et offert, écarté, ouvert, tentateur. Doucement, je prends mon sexe dans la main et par petites pressions, je le glisse dans la fente invisible, juste sous l’anus de ma divine. En quelques tâtonnements, aidé par l’humidité d’un sexe excité, je pénètre enfin ce vagin pour la seconde fois. Quelles sensations, être dans cette fente suintante et accueillante et en même temps, sentir vibrer un fessier contre mon bas ventre. Ce sont ces moments là que l’on oubli jamais. J’aime ce que je fais, d’un va et vient lent et doux, je passe à une pénétration plus appuyée. Je tiens fermement les hanches de ma partenaire, juste à la pliure des genoux et je force pour m’introduire en elle plus profondément, plus entièrement. Pour faciliter ma pénétration, j’écarte encore un peu les cuisses de ma tigresse ce qui a pour effet de baisser sa position par rapport à ma verge. Cela me permet ainsi une possession plus complète. Je vais et je viens en elle, par saccades ou lentement.

Je la prends à ma fantaisie tirant sur mes bras pour la violenter ou laissant au contraire Sylvie se cambrer pour mieux me sentir en elle. Doucement, je glisse mes mains vers ses seins. Je les saisis, les malaxant en tournant autour d’eux tout en appliquant une légère pression. Je connais l’effet de cette manœuvre et il ne se fait pas attendre. Un petit gémissement sort de ses lèvres. Son corps s’agite plus énergiquement, ses fesses se resserrent, ses muscles se tendent à la recherche d’autres sensations. Doucement, je la tire vers le bord du lit en prenant grand soin de ne pas m’échapper de son sexe. La manœuvre est délicate il me faut donc faire doucement afin de ne rien perdre du plaisir qu’elle me donne à cet instant. Enfin, une jambe puis un pied sont hors du lit. Je les pose au sol, sur un tapis à poils longs. Je continue ma manœuvre afin de soustraire l’autre pied d’un lit devenu inutile pour mes projets. Enfin, c’est chose faite. Je suis maintenant bien posé sur le sol, les deux pieds fermement  installés dans la moquette épaisse. Mon ventre est collé aux fesses de Sylvie, mon sexe bien introduit, humide et ferme. Je prends une hanche dans chaque main, je force sur mes bras et tire de toutes mes forces, je sens pénétrer ma verge jusqu’à me faire mal à sa racine. J’entends un hahaha prolongé sans savoir s’il s’agit de douleur ou de plaisir et je suis inquiet car c’est du bien que je veux lui donner, pas du mal. Toutefois, elle s’agite en remuant sa croupe généreuse. Elle la pousse vers moi comme pour redemander une autre pénétration violente. Mon sang ne fait qu’un tour, il me monte à la tête. Cette coquine semble apprécier ma manœuvre. La maintenant fermement, je continue mon va et viens. Je force à chaque coup de boutoir pour gagner du terrain dans son vagin. Le liquide que je sens s’écouler le long de ma verge m’indique combien elle aime cette position qui quant à moi me porte aux nues. La position debout, appuyé contre ses fesses est fatiguant mais combien agréable. Ses gémissements me comblent de joie et se joignent à mes han à chacune de mes pressions sur son sexe. Je transpire maintenant, mes bras sont douloureux, mes jambes tremblent un peu et mon désir augmente.

Je sens monter la sève dans mon pénis c’est pourquoi je freine mes ardeurs, c’est si bon d’être en elle que je veux prolonger ces instants de délice. Je plie légèrement les genoux pour reprendre des forces puis, je la soulève, me servant de mon sexe comme levier. Elle décolle du lit un instant, juste ce qu’il faut pour que ma verge s’engloutisse parfaitement, à ne faire plus qu’un avec sa petite chatte gourmande. Je regarde en me retirant légèrement de son entre jambe ses fesses en transpiration ce qui me stimule encore. Je lâche les hanches pour placer mes mains dans la fissure de ses genoux, juste au près de son ventre et je tire encore et encore, cette fois ci pour que je puisse mieux le sentir. La transpiration est à son comble, l’odeur que nous dégageons est forte mais aussi légèrement parfumée, agréable et stimulante. J’ai un gémissement de plaisir lorsque monte ma sève. Je tente bien de la retenir mais Sylvie pousse un cri, de ceux qui viennent de très loin, du fond du corps en raclant tout ce qui se trouve sur leur passage.  Je me laisse alors aller et c’est mon tour de crier. Le plaisir est immense, j’ai l’intérieur du pénis en feu. Le canal qui conduit le sperme hors de moi s’écarte, prêt à exploser il me semble. Je suis tendu et raide, mes muscles semblent s’être arrêtés de fonctionner. Mes mains sont crispées et mes bras déjà en caoutchouc.

Mon cri s’arrête tout comme le sien, au même instant comme télécommandé par je ne sais quelle action. Doucement, mes nerfs se relâchent ainsi que mes muscles et ma vision un instant brouillée retrouve sa plénitude. Mes jambes flageolent un peu. Je suis épuisé. Sylvie se redresse sur les genoux sourire aux lèvres le dos toujours tourné vers moi et je regarde encore une fois cette descente de reins qui me fait autant d’effet. Mon dieu qu’elle est belle. Dans quelques instants, nous recommencerons à faire la connaissance de nos corps et de nos désirs. La journée sera trop courte c’est sûre.

Publié dans CONFIDENTIEL

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